Les parasites s’attaquant au bois sont particulièrement destructeurs. Les larves xylophages et les champignons lignivores sont capables de détruire planchers et poutres, causant des coûts d’assainissement du bâti.
Non-obligatoire, le diagnostic parasitaire est régulièrement imposé dans le Dossier de Diagnostic Technique par les cabinets de notaire. Surtout lorsque votre bien est situé dans une région ayant un fort taux d’humidité associé à des chaleurs humides, comme la Bretagne ou la Normandie. Il vous prémunit de l’accusation de dissimulation de vices cachés.
L’examen, accompli par des professionnels certifiés, avec des sondes mécaniques à poinçons, est visuel et non destructif. Il n’est valable que pour l’instant T. Il est différent du Diagnostic Termite. Son coût varie entre 70 € et 200 €, selon l’espace de votre bien.
Le diagnostic parasitaire n’a pas de durée de validité dans la mesure où il certifie l’absence de parasites au moment de la visite du diagnostiqueur. Ceci dit, il est utile d’établir un rapport diagnostic parasitaire à votre nom et de le joindre au Dossier de Diagnostic Technique (DDT) pour se prévenir d’accusations ultérieures. En effet, en cas de litige, l’acquéreur du bien doit être en mesure de prouver que la présence de parasites remonte à une date antérieure à la venue du diagnostiqueur. Si votre Dossier de Diagnostic Technique comporte un diagnostic parasitaire faisant état d’une non-présence de parasites au moment de la vente, vous vous protégez d’éventuelles poursuites pour vice caché.
Le diagnostic immobilier de l’état parasitaire doit être réalisé par un véritable professionnel expérimenté afin de certifier une investigation du bien la plus précise et complète possible. Ainsi, un examen approfondi des planchers, portes, fenêtres, charpentes, plinthes sera nécessaire.
Le diagnostiqueur observera dans un premier temps si des odeurs typiques de la présence de champignons sont détectables. Il vérifiera ensuite s’il y a oui ou non présence de traces blanches (semblables à de la mousse) sur des surfaces en bois, si des poussières à la coloration orangée sont également visibles. Enfin, il devra rechercher la présence de parties boisées présentant un aspect gondolé.
En plus de l’examen visuel complété de manière mécanique à l’aide d’un poinçon afin de sonder le bois, le technicien pourra également utiliser un humidimètre qui permettra d’en calculer le taux d’humidité.
Lors de sa venue, en plus de la détection des larves et des champignons, le diagnostiqueur pourra être amené à contrôler la présence de termites souterrains.
Bien que le diagnostic parasitaire ne soit pas obligatoire, il est souvent réclamé dans un Dossier de Diagnostic Technique imposé par un notaire. Pour la fréquence à laquelle l’état parasitaire doit se faire, elle va dépendre de l’étude notariale faite sur le bien. Toutefois, ce diagnostic est recommandé dans les endroits à chaleur humide et à fort taux d’humidité comme la Normandie ou la Bretagne.