À effectuer tous les 10 ans, le Diagnostic de Performance Énergétique, DPE, permet de déterminer la classe énergie du bien examiné. Selon le calcul DPE du bilan énergétique du bien immobilier, celui-ci appartient à une classe, déterminée notamment par sa performance thermique et son degré d’émission de gaz à effet de serre.
La classe énergie est tout simplement une note allant de A à G attribuée à un logement. Elle aide à estimer le montant de la consommation d’énergie du bien. Elle est donc essentielle pour les futurs acquéreurs ou locataires car elle permet de prévoir le budget à allouer à ce poste de dépense, en plus de s’assurer du confort du logement.
Un logement classé A bénéficiera d’une isolation parfaite et aura une faible consommation d’énergie, signe d’une performance énergétique excellente. C’est ce que l’on appelle un bâtiment ou une maison basse consommation (BBC ou MBC).
À l’inverse, obtenir un E ou un F dans le classement est révélateur d’une mauvaise isolation. C’est ce que l’on appelle un bâtiment énergivore. C’est souvent signe qu’il faudrait entreprendre des rénovations pour améliorer l’isolation de la toiture, des fenêtres ou des murs.
L’étiquette énergie comporte les informations nécessaires relatives au diagnostic énergétique. Compte rendu rapide du DPE, elle permet à l’acquéreur ou au locataire d’un bien de s’y retrouver plus facilement dans la classification énergétique et de comparer en un coup d’œil plusieurs logements.
La classe énergétique y est indiquée en kWh ep./m².an et rend compte de la consommation liée au chauffage, à l’eau chaude et à la climatisation. Par exemple, la classe A correspond à 50 kWh ep./m².an, soit une traduction comptable d’environ 250 €, tandis que la classe G correspond à 450 kWh ep./m².an, soit 2 250 € en traduction comptable. En France, avec environ 250 kWh ep./m².an, la moyenne des logements se trouve dans la classe E. Au-delà de la classe D il est souvent judicieux de procéder à quelques travaux pour améliorer la classe énergétique de son logement et optimiser son rendement énergétique.
Complémentaire à l’étiquette énergie, l’étiquette GES, quant à elle, rend compte des émissions de gaz à effet de serre, indiquées en kg éqCO2/m².an.
Depuis le 1er avril 2013, l’attribution d’une classe énergie se fait par un contrôle plus étendu. Il y a en effet désormais 60 points de contrôle pris en compte dans le DPE, permettant de vérifier notamment le fonctionnement du chauffage, les éventuelles pertes de chaleur et la production d’eau chaude. Celui-ci prend également dans le calcul les relevés de consommation énergétique du bien.
Bien entendu, le calcul DPE ne sera pas le même selon la zone géographique où se situe le bien. De même, le type de logement, la qualité des vitrages, de l’isolation, les propriétés des murs et des matériaux utilisés, auront un impact sur le résultat du DPE.
Enfin, sont également pris en compte l’occupation du logement, les absences occasionnelles, la température moyenne à l’intérieur ou encore la consommation d’eau chaude par personne.
Petite particularité pour les logements antérieurs à 1948 : de par leur ancienneté ils voient leur DPE calculé différemment, à savoir sur la base des factures des trois dernières années. Cela permet d’avoir une idée plus réelle de la consommation énergétique du logement, notamment en ce qui concerne le chauffage et l’eau chaude.
Si le propriétaire n’est pas en mesure de fournir les factures et relevés nécessaires au diagnostic, le diagnostiqueur établit alors ce que l’on appelle un « DPE vierge » ou « DPE blanc ».
Une fois établis, les rapports de Diagnostic de Performance Énergétique sont ensuite enregistrés à l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie, l’ADEME.
S’il est possible de calculer sa propre étiquette énergie en utilisant un simulateur en ligne, le DPE officiel, lui, doit être réalisé par un diagnostiqueur professionnel certifié.